D'où vient le henné ?

Le henné est un arbuste épineux de la famille des lytrhacées, dont les feuilles produisent des teintes telles que le rouge et le jaune utilisé en teinture textile et corporelle. On extrait de ses petites fleurs un parfum très apprécié. Le henné provient

du Maghreb.

 

Cette plante peut atteindre, dans les régions du Sahara marocain, jusqu’à un mètre de hauteur.


Le mot henné est d’origine sémitique et se rapporte à la tendresse. Dans certaines régions de l’Inde où il est très utilisé, il est aussi appelé Mehandi.

Son usage pour parer les femmes remonte à 9 000 ans et dans environ 60 pays. Des traces de son utilisation ont été retrouvées dans de nombreuses civilisation antiques telles que : l’archipel des Cyclades (3000-4000 av. J.C.), l’ancienne cité cananéenne d’Ugarit à Ras Shamra en Syrie (2100 av. J.C.), Canaan, la civilisation minoenne (Crète antique) et Mycènes (Grèce antique). Les motifs décoratifs célébraient le plus souvent la fertilité et la sexualité féminines. Cependant, les Egyptiens de l’Antiquité l’employaient pour ses qualités médicinales et odorantes comme en témoigne la momie de Ramsès II dont les cheveux, les mains et les pieds en étaient couverts. Dans la région orientale de la Méditerranée et en Egypte, les Juifs et les premiers Chrétiens se servaient du henné pour orner les mains des femmes. Les Musulmans l’ont ensuite intégré dans leurs traditions et ont répandu son usage avec l’expansion de l’islam jusqu’en Espagne où il y était cultivé et utilisé par les Juifs, les Chrétiens et les Maures du 9ème siècle jusqu’à l’Inquisition espagnole. Le henné est également apparu très tôt en Inde où il est toujours employé par les Musulmans et les Hindous.


Ses origines

Le mot henné est d’origine sémitique et se rapporte à la tendresse. Dans certaines régions de l’Inde où il est très utilisé, il est aussi appelé Mehandi.
Son usage pour parer les femmes remonte à 9 000 ans et dans environ 60 pays. Des traces de son utilisation ont été retrouvées dans de nombreuses civilisation antiques telles que : l’archipel des Cyclades (3000-4000 av. J.C.), l’ancienne cité cananéenne d’Ugarit à Ras Shamra en Syrie (2100 av. J.C.), Canaan, la civilisation minoenne (Crète antique) et Mycènes (Grèce antique). Les motifs décoratifs célébraient le plus souvent la fertilité et la sexualité féminines. Cependant, les Egyptiens de l’Antiquité l’employaient pour ses qualités médicinales et odorantes comme en témoigne la momie de Ramsès II dont les cheveux, les mains et les pieds en étaient couverts. Dans la région orientale de la Méditerranée et en Egypte, les Juifs et les premiers Chrétiens se servaient du henné pour orner les mains des femmes. Les Musulmans l’ont ensuite intégré dans leurs traditions et ont répandu son usage avec l’expansion de l’islam jusqu’en Espagne où il y était cultivé et utilisé par les Juifs, les Chrétiens et les Maures du 9ème siècle jusqu’à l’Inquisition espagnole. Le henné est également apparu très tôt en Inde où il est toujours employé par les Musulmans et les Hindous.

Son usage

Le henné est très connu en tant que colorant que ce soit pour la peau ou pour les cheveux mais il l’est moins pour ses propriétés antifongique, antiseptique et antisudoral. Son usage est donc très varié.

Le henné constitue une parure et embellit la femme. Il est donc très prisé lors des évènements importants qui sont alors l’occasion d’une véritable cérémonie du henné. C’est le cas lors du mariage, pour embellir la mariée, lors d’une naissance ou d’une circoncision. En Iran et dans certains pays musulmans, les hommes mettaient du henné avant la bataille pour être plus « présentables » devant les anges s’ils mourraient au combat. On retrouve des traces de ces faits dans les miniatures perses. En Inde, les motifs peuvent être uniquement décoratifs ou symboliser des divinités hindoues.

Sur les cheveux, l’effet peut être surprenant selon la couleur naturelle de la personne. Le henné donne de beaux reflets ou change complètement la couleur, tout dépend des éléments ajoutés à la pâte qui sera appliquée pendant une ou deux heures. Le tanin qu’il contient renforce le cheveu le rendant ainsi plus beau. En plus de son effet colorant, il possède une action antipelliculaire et antiséborréique.



Ses propriétés médicinales sont dues entre autres au tanin. Le henné peut être pris par voie orale sans effets indésirables connus. Il est utilisé dans de nombreux cas pour ses propriétés astringente, antiseptique et cicatrisante. Sous forme de cataplasme, il permet de traiter ou diminuer l’eczéma, les mycoses, les furoncles, les abcès, les panaris, les gerçures, les inflammations, les douleurs d’entorses ou de fractures. Il est aussi possible de traiter les brûlures et certaines hémorragies et de favoriser la cicatrisation de blessures. Sous forme d’infusion, il aide à lutter contre les ulcères, les diarrhées et la lithiase rénale. On peut également l’utiliser comme collyre dans les ophtalmies.

Aujourd’hui, le henné intervient dans le body art, dans les tatouages temporaires. Il séduit beaucoup les jeunes, en particulier le henné « noir » dont il convient de se méfier car il s’agit le plus souvent d’un henné contenant un additif pouvant être nocif pour la peau : le P-Phenelynediamine (PPD), produit que je n'utilise pas et qui est d'ailleurs interdit en France.

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